La mondialisation économique n’a pas contribué à une réduction des inégalités entre les pays. En effet, si la croissance de certains pays en développement a été globalement forte, elle a été surtout très inégale. L’Afrique, et tout particulièrement l’Afrique de l’Ouest, est restée en marge des effets positifs de cette mondialisation, d’où l’intérêt de GeTM à consolider ses efforts dans cette région.
GeTM est convaincue que le développement n’est pas qu’une question purement économique et ne se laisse pas aveugler par des indicateurs de croissance du PIB des pays dits « émergents » qui cachent des inégalités grandissantes entre divers secteurs de la population à l’intérieur des pays. C’est pourquoi GeTM affirme sa volonté de continuer à travailler dans des pays qui sont « abandonnés » par la coopération internationale, tels que la Colombie ou le Pérou, sous le seul prétexte que le PIB a fortement augmenté.
Bien au contraire, GeTM constate que la forte croissance économique, souvent conjoncturelle, a renforcé des mécanismes inégalitaires, a anéanti les droits des plus faibles, notamment en ce qui concerne l’accès effectif aux droits fondamentaux et aux ressources naturelles, créant des nouvelles sources de tensions et de conflits entre ceux qui bénéficient des avantages et ceux qui subissent les conséquences de cette croissance.
GETM travaille dans des pays :
- d’Afrique de l’Ouest et d’Amérique du Sud,
- dont l’IDH (indice développement humain) et le coefficient de GINI (indice qui mesure les inégalités à l’intérieur d’un pays) démontrent la pertinence d’une coopération axée sur la réduction des inégalités,
- dont le système politique n’entrave ni l’autonomie ni l’indépendance des partenaires,
- dont l’association dispose des connaissances et des compétences suffisantes pour pouvoir engager des actions durables de coopération.
Pour la période 2017-2021 elle a décidé de concentrer ses actions en priorité sur quatre pays: Togo, Bénin, Colombie et Pérou.