Projet en partenariat avec GRADSE – Togo
Le Groupe de recherche action pour le développement socio économique (GRADSE) collabore avec GeTM depuis 2001. L’association apporte des appuis technique, matériel et financier à des groupements de paysans des Régions Centrales et de la Kara. L’objectif du projet est de consolider la pratique du maraîchage, en améliorant la productivité et la qualité de la production.
Une culture maraîchère nécessaire
Les paysans pratiquent l’agriculture dans le but premier de nourrir leurs familles et, lorsque la production est satisfaisante, pour revendre une partie de la récolte sur les marchés locaux. Pour ne pas épuiser les sols, les paysans alternent la culture sur brûlis (défrichement par le feu) avec de longues périodes de jachère. Mais la pratique ne permet pas une production suffisante pour une population de plus en plus nombreuse.
Pour augmenter les productions et diversifier les sources de revenus, les paysans cherchent d’autres filières.
Depuis plusieurs années, les activités maraîchères se sont imposées comme une excellente alternative. En effet, la culture autrefois limitée à la période des pluies (6 mois), a dorénavant lieu toute l’année. Il y a ainsi, sur un même périmètre, alternance de cultures selon la saison. Ce qui contribue à augmenter les revenus des paysans.
Des problèmes de production subsistent, tels que le difficile accès aux semences ou l’insuffisance et le coût élevé des engrais chimiques. D’autre part, les pertes sont importantes, dues à l’extrême périssabilité des produits maraîchers. Face à de tels risques, les producteurs sont contraints de brader leurs produits pour éviter des pertes totales. Cela donne une position de force aux commerçants pour imposer leurs prix.
Renforcer la filière
Les activités menées ont pour vocation de développer la filière maraîchage par des actions au niveau de la production et de la commercialisation.
Au niveau de la production, il s’agit de consolider les productions de légumes et de mangues en apportant un appui institutionnel et organisationnel. Des ateliers de recyclage en matière de techniques de production sont mis en place. Des formations aux producteurs sont proposées pour assurer une meilleure gestion de la qualité des produits avant et après la récolte.
Au niveau de la commercialisation, l’installation d’une unité de transformation permettra un meilleur écoulement des produits. Tomates et mangues seront séchées pour pouvoir être vendues et consommées toute l’année. Parallèlement, des apprentissages seront mis en place sur la transformation des produits.